architecture de penne

inventaire général des Monuments et Monuments HISTORIQUES sur le territoire du canton de PENNE d' AGENAIS

Maison 1 rue

Eglise Notre-Dame de PENNE

Nef unique de 4 travées précédée d'un clocher-porche et flanquée de 2 chapelles formant transept-haut ; travée droite du choeur flanquée de 2 sacristies. L'édifice est voûté d'ogives quadripartites, sauf l'abside à pans coupés, à ogives sexpartites. Les murs sont en moellon enduit, à l'exception du clocher et de la façade antérieure de la nef, en pierre de taille ; l'enduit des élévations intérieures est peint d'un faux appareil. La couverture en tuiles creuses est à 2 pans sur le clocher, à longs pans sur la nef (elle bute sur le pignon découvert du choeur) , à croupe polygonale sur le chevet, à croupe droite sur les sacristies, à pignon découvert sur les bras du transept. Un escalier dessert la tribune et le clocher, un autre, hors-oeuvre et percé dans le mur droit de la nef, la chaire à prêcher. Une fontaine est creusée dans le soubassement de la sacristie de droite.

(s.mcc)

HOTEL de VILLE

Notice ...

PORTE de FERRACAP

La porte de Ferracap, appartenant aux remparts de la ville, est en pierre de taille et possède deux meurtrières en forme de croix. Les rainures pour la herse se voient à l'intérieur. La bretèche a été refaite en briques.

Cette porte se situe au nord du village et serait une ancienne tour de défense. Elle était le lieu des exécutions capitales . Ferracap signifie '' Fer à la tête''.

 

 

Cette porte monumentale menaçait de s'écrouler, et a été parfaitement restaurée de façon à conserver son authenticité. De style roman il n'a été conservé de sa structure originelle que le socle , les éléments défensifs d' aujourd’hui' hui restaurés par les Architectes Roger VIGIE, Jean PAYEN, et MASTORAKIS en 1966 .

Eglise Notre-Dame de MERCADIEL

Le plan cadastral napoléonien et les descriptions anciennes présentent un édifice orienté occupant un espace triangulaire, de plan allongé, flanqué de la halle adossée au nord. Une inflexion de l'élévation sud permettait de laisser un passage suffisamment large à la rue en contrebas. D'après la photographie de l'édifice avant sa destruction, la façade occidentale très élevée, précédée d'un porche en appentis abritant l'entrée, était en brique avec chaînages d'angle en pierre. Au-dessus, 2 rangées d'arcatures aveugles disposées en quinconce animaient le parement de brique nu. Le clocher-pignon était percé de 4 baies campanaires. Les chapelles subsistantes, ménagées sous l'ancienne halle, ouvrent aujourd'hui en soubassement par 2 arcades sous la place Paul-Froment. Elles sont en pierre de taille calcaire. La chapelle est, autrefois couverte d'une voûte d'ogives, est équipée d'enfeus en arc brisé mouluré d'un cavet, ainsi que de placards muraux. L'autre chapelle voûtée en berceau, restaurée, sert de local pour la municipalité. (s.mcc)

L' église a été implantée au cœur même du village bourg.

Sa date de fondation reste encore inconnue de nos jours, et il semblerait qu' elle existait au moment de la fondation du village, sinon bien avant au temps des romains.

 

Cette église fut appelée à l' origine : Saint-Sernin de Penne d' Agenais , mais changea de nom, et prit le nom d' Eglise de Notre-Dame de la Purification. Avant 1875 on lui changea son nom, Notre-Dame de Mercadiel, car cette église de forme triangulaire était la halle à grains du côté gauche et lieu de recueillement côté droit.

 

L' on aperçoit aujourd' hui le reste de deux chapelles aménagées sous l' ancienne Halle.

Peu après sa démolition, fin 1875, elle servit de carrière de pierre par les habitants.

 

 

'' La façade le l' église est connue par une seul photographie prise peu avant sa démolition en 1875''

 

Grotte souterraine PEYRAGUDE

Maison 5 ,rue

Maison 6 ,rue

Notice ...

Maison JEAN FERRAND 2,boulevard de l'horizon

Chateau de

L'enceinte protégeant l'agglomération doit remonter à la fin du 13e siècle et au début du 14e, au moment des guerres de Cent ans. L'accès est contrôlé par trois portes, celle de la ville au sud, la porte Ricard à l'est et la porte de Ferracap au nord. Les maisons accolées sont ouvertes de fenêtres géminées qui devaient être fermées en cas de danger.(s.mcc)

Eglise Sainte-FOY

L'édifice initial se composait d'une nef unique débouchant sur un choeur en abside plus étroit ; il comporte aujourd'hui des chapelles latérales formant faux-transept, contre lesquelles sont adossées les sacristies. Le chevet est bâti en pierre de taille de calcaire blanc pour les assises inférieures, en calcaire coquillier pour la partie médiane et en tuf pour la partie haute ; la baie axiale à linteau monolithe est murée. La nef est en pierre de taille calcaire, à l'exception des assises supérieures en tuf et de la première travée en matériaux mêlés. Une porte en arc brisé, murée, est visible dans le mur sud. En l'absence de clocher, une baie campanaire surmonte le portail occidental. Les chapelles sont enduites.(s.mcc)

Eglise Sainte-Pierre de NOILLAC


L'église avec son cimetière est isolée sur le versant sud d'un coteau en retrait de la vallée du
Boudouyssou. Elle se compose d'une longue nef étroite, séparé du choeur rectangulaire par un arc triomphal en arc brisé chanfreiné. Des départs de nervures d'ogives dans le choeur témoignent d'un ancien voûtement, probablement à liernes et tiercerons (2 clés de voûte transformées en fonts se trouvent dans la nef ; voir notice Palissy). Le porche au devant de la façade occidentale est surmonté d'une salle, semble-t-il originairement desservie par un escalier en vis. Les murs de l'église sont en pierre de taille calcaire, en tuf à mi-hauteur pour le mur sud de la nef ; le mur nord du chevet est en moellon.(s.mcc)

Tour d'ALARY  6,rue de notre dame

La construction médiévale se compose d'un corps de bâtiment trapézoïdal en pierre de taille calcaire, adossée contre l'escarpement du coteau. Le rez-de-chaussée, dont l'entrée médiévale rue de l'Argentière a disparu, originellement éclairé par deux jours carré chanfreinés (murés) , est divisé par un refend ouvert d'une très large arcade en arc brisée. Cet espace communique par une porte en arc brisé avec des caves taillées dans le rocher. A l'étage, outre la fenêtre géminée conservée (murée et partiellement restaurée) , les vestiges d'une seconde fenêtre, semble-t-il identique, subsistent sur le retour du mur. La tour circulaire hors-oeuvre greffée au bâtiment sur une petite cour, en matériaux mêlés, abrite l'escalier en vis desservant deux étages (le second, tronqué, est aujourd'hui réduit à des combles) et un jardin sur l'arrière. Une canonnière en défend l'entrée et une demi-croisée en assure l'éclairage ; un couronnement de corbeaux montre qu'elle était coiffée d'un élément en encorbellement. La communication avec l'extension sur la rue Notre-Dame était assurée par deux niveaux de galeries superposées dont subsistent les ancrages. Cette extension trapézoïdale également en matériaux mêlés, est éclairée à l'étage par une croisée chanfreinée (remaniée) ; elle est équipée d'une cheminée à base prismatique.

La tour actuelle n'est pas ce que l'on pense, elle n'est pas médiévale car elle a été construite au XVI ème siecle . Il s' agirait d' un ancien atelier monétaire, probablement !

 

Le nom d' ALARIC peut provenir du roi des Visigots de 395 à 410 après J-C, puis d'un nom de famille dit ALARY .

 

Elle concerve au sous-sol d' énormes caves en demi cercle .(s.mcc)

Maison 2 ,rue

  • Notice ...

Maison 6,place Paul FROMENT

Notice ...

PORTE de la VILLE

L'enceinte protégeant l'agglomération doit remonter à la fin du 13e siècle et au début du 14e, au moment des guerres de Cent ans. L'accès est contrôlé par trois portes, celle de la ville au sud, la porte Ricard à l'est et la porte de Ferracap au nord. Les maisons accolées sont ouvertes de fenêtres géminées qui devaient être fermées en cas de danger.

La porte de ville, de son ancien nom '' Porte du Milieu '' sous Bonaparte, est l' une des portes de défense de Penne . Son ancienne utilisation était la prison consulaire puis a servi à titre d' habitation . Elle se situe au centre de la place Gambetta .

Elle est mitoyenne à gauche de l' ancienne maison du célèbre Jean FERRAND (sieur de Bargillac et Villesèque ). Cette maison est médiévale, de pierres calcaire, de tuf, tailles et briques . Elle est structurée de 2 étages, avec un rez-de-chaussée surélevé . L' on remarque sur le décor un animal fantastique, et une tête de femme de style roman .

 

Ces décors sont sur une architecture de baie géminée à arcatures trilobées . Cette maison a également appartenu après à Jean Ferrand , puis à Jean baptiste SARRAZIN,

notable de Penne d' Agenais .

 

 

Puits de la MYRE-MORY

Consectetur adipiscing elit. Inscite autem medicinae et gubernationis ultimum cum ultimo sapientiae comparatur.

Eglise Saint -Sernin de MAGNAC

La proximité d'une nécropole d'époque mérovingienne, ainsi que la dédicace de l'église à saint Saturnin (alias Sernin, évêque de Toulouse vers 250) , permet d'envisager une fondation de la paroisse dès le haut Moyen Age. Georges Tholin date la construction de l'édifice de la fin du 10e ou du début du 11e siècle. La rusticité de la mise en oeuvre conforte l'hypothèse d'une construction romane précoce, plutôt de la fin du 11e siècle, mais l'absence de décor sculpté ne permet pas de préciser la datation.
D'après un mémoire de 1572, l'église aurait été endommagée durant les guerres de Religion, et réparé par les soins du curé. Le presbytère contigu est vraisemblablement du début du 17e siècle. En 1660, 2 chapelles sont mentionnées : celle au nord dédiée à saint Antoine, celle au sud à saint Jean ; le clocher est dit "sur la nef". Une troisième chapelle est construite sur le flanc nord de la nef en 1661, d'après la date portée sur le linteau de sa baie ; des culots signaleraient un ancien voûtement, mais en 1668 l'évêque Claude Joly présente une grande chapelle dédiée à saint Joseph, carrelée et simplement lambrissée. La charpente, le clocher-tour ainsi que les chapelles, dans un état de délabrement avancé en 1778-1782, ne sont toujours pas réparés lors de la visite pastorale de Mgr d'
Usson de Bonnac, à l'automne 1782. Le clocher-pignon actuel date donc de la fin du 18e siècle. La chapelle Saint-Joseph, murée, est convertie en dépendance du presbytère, peut-être au début du 19e siècle. G. Tholin signale des restaurations récentes en 1874 : le voûtement de la nef, l'exhaussement de ses murs, la reprise des percements datent vraisemblablement de ce chantier. Une nouvelle sacristie est également bâtie dans la seconde moitié du 19e siècle. La voûte du choeur a été renforcée d'un cerclage et l'enduit supprimé dans les années 1990.

 

L'église se trouve sur une terrasse du versant nord d'un coteau qui domine le cours du Boudouyssou. Elle est entourée par le cimetière au sud et à l'est. Le presbytère, à l'ouest, est attenant. Un porche en appentis précède le portail percé au sud. La nef rectangulaire voûtée en berceau, est flanquée d'une chapelle, aujourd'hui murée, au nord de la troisième travée. Le choeur de plan tréflé est voûté en berceau pour la croisée du transept, en cul-de-four pour les absides. Un cordon mouluré d'un tore règne à la naissance des voûtes. 2 sacristies sont adossées au chevet. L'ensemble de l'édifice est construit en pierre de taille calcaire de moyen appareil rectangulaire ou cubique. Le clocher-pignon en brique et pierre surmonte le mur occidental. La toiture à longs pans à pignon découvert et croupe ronde est couverte de tuiles creuses.(s.mcc)

PORTE de RICARD

Notice ...

MONUMENT X

Notice ...

TOUR d' ESCOUTE

La demeure est implantée sur le rebord d'une terrasse intermédiaire dominant le lit majeur du Lot, dont elle est séparée d'environ 400 mètres. La tour quadrangulaire hors-oeuvre occupe l'angle nord-ouest de l'ensemble. Elle est bâtie en moellon de tuf équarri et sa toiture en pavillon est en tuile plate. Une porte à l'étage donnait à l'origine accès à la salle noble, équipée d'une cheminée, et défendue par quelques canonnières. Le niveau supérieur est couronné de mâchicoulis. La tour est raccordée au logis par un simple mur faisant courtine au nord. La partie ancienne du logis est en moellon de tuf ; elle est prolongée par un corps en moellon calcaire desservi extérieurement par un escalier droit, appuyé contre l'aile sud en retours d'équerre. L'extrémité de cette aile est affectée à des dépendances.

 

Grosse tour carrée terminée par un chemin de ronde reposant sur des corbeaux. Le donjon est accosté de bâtiments à un étage, dont la toiture est mansardée, qui ferment une cour intérieure.(s.mcc)

Eglise Notre-Dame d'ALLEMANS

Le prieuré d'Allemans, mentionné pour la première fois en 1164, dépendait de l'abbaye bénédictine de Sainte-Croix de Bordeaux.
L'église qui a conservé l'essentiel de ses maçonneries romanes, est datable de la première moitié du 12e siècle par son portail, dont le décor sculpté est comparable à celui de Cazideroque (canton de Tournon, notice Palissy IM47003067) , et par les vestiges de métopes perforées du chevet ; cet élément permet de rattacher cette église à un groupe d'édifices de la limite de l'Agenais et du Quercy présentant cette caractéristique. Déjà décrite en mauvais état par le vicaire Jean de Vallier en 1551, l'église aurait été "entièrement rompu et desmoly" par les protestants selon le prieur Adrien de Lacroix, dans une enquête de 1572. L'abaissement des murs de la nef d'environ 2 mètres (trace de l'ancien rampant sur le clocher-mur) et la restauration du choeur (reprise) paraissent des travaux antérieurs au milieu du 17e siècle : en 1668, l'évêque Claude Joly décrit lors de sa visite pastorale un édifice certes mal carrelé mais entretenu, dont le choeur voûté éclairé par 2 fenêtres vitrées est blanchi ; avec 2 autres fenêtres éclairant la nef et le clocher surmontant l'arcade du choeur, l'édifice semble présenter ses dispositions actuelles. De la maison presbytérale ne subsistent en revanche que "quelques restes", que l'évêque ordonne de rétablir afin d'y loger le curé. En 1906, une colonne du portail est déjà manquante. Le presbytère, converti en habitation privée, a été restauré à la fin du 20e siècle.

L'église en bordure du Lot, précédée du cimetière au sud, est flanquée de l'ancien presbytère au nord et d'une remise en appentis à l'ouest, restaurés. Elle se compose d'une simple nef rectangulaire plafonnée, débouchant sur un choeur en abside plus étroit, voûté en cul-de-four. Le portail roman est percé au sud-ouest de la nef ; il est abrité par un porche. Le clocher-mur en brique sur l'arc-triomphal est ajouré de 2 baies campanaires. Les murs sont en pierre de taille de tuf de moyen appareil. 2 des métopes du chevet sont perforées et cernées de 2 filets concentriques.(s.mcc)

Le prieuré d'Allemans, mentionné pour la première fois en 1164, dépendait de l'abbaye bénédictine de Sainte-Croix de Bordeaux.
L'église qui a conservé l'essentiel de ses maçonneries romanes, est datable de la première moitié du 12e siècle par son portail, dont le décor sculpté est comparable à celui de Cazideroque (canton de Tournon, notice Palissy IM47003067) , et par les vestiges de métopes perforées du chevet ; cet élément permet de rattacher cette église à un groupe d'édifices de la limite de l'Agenais et du Quercy présentant cette caractéristique. Déjà décrite en mauvais état par le vicaire Jean de Vallier en 1551, l'église aurait été "entièrement rompu et desmoly" par les protestants selon le prieur Adrien de Lacroix, dans une enquête de 1572. L'abaissement des murs de la nef d'environ 2 mètres (trace de l'ancien rampant sur le clocher-mur) et la restauration du choeur (reprise) paraissent des travaux antérieurs au milieu du 17e siècle : en 1668, l'évêque Claude Joly décrit lors de sa visite pastorale un édifice certes mal carrelé mais entretenu, dont le choeur voûté éclairé par 2 fenêtres vitrées est blanchi ; avec 2 autres fenêtres éclairant la nef et le clocher surmontant l'arcade du choeur, l'édifice semble présenter ses dispositions actuelles. De la maison presbytérale ne subsistent en revanche que "quelques restes", que l'évêque ordonne de rétablir afin d'y loger le curé. En 1906, une colonne du portail est déjà manquante. Le presbytère, converti en habitation privée, a été restauré à la fin du 20e siècle.

L'église en bordure du Lot, précédée du cimetière au sud, est flanquée de l'ancien presbytère au nord et d'une remise en appentis à l'ouest, restaurés. Elle se compose d'une simple nef rectangulaire plafonnée, débouchant sur un choeur en abside plus étroit, voûté en cul-de-four. Le portail roman est percé au sud-ouest de la nef ; il est abrité par un porche. Le clocher-mur en brique sur l'arc-triomphal est ajouré de 2 baies campanaires. Les murs sont en pierre de taille de tuf de moyen appareil. 2 des métopes du chevet sont perforées et cernées de 2 filets concentriques.(s.mcc)

Halle de la MAIRIE 1,place Paul FROMENT

La mairie-halle, autrefois sur la principale place commerçante du bourg au voisinage de l'église paroissiale, est formée de la réunion de l'ancienne maison commune et d'une maison particulière, appuyées contre le mur de ville. Si la maison commune occupait ce même emplacement dès le Moyen Age, elle ne devait guère se démarquer des habitations environnantes : le niveau de soubassement montre en effet les traces de deux arcs brisés datables du 13e ou du début du 14e siècle, semblables à ceux de la maison attenante. Elle aurait était incendiée en 1372 et ses archives détruites. Une enquête de 1486 sur les coutumes et privilèges de Penne, apprend que la maison commune disposait déjà d'un cachot. Celui-ci fut réaménagé dans le niveau de soubassement après que les arcades en ait été murées, semble-t-il au 18e siècle d'après les ouvertures en arc segmentaire. Le plan cadastral de 1830 montre que la maison commune n'occupait alors que la moitié de la parcelle. Elle a été partiellement reconstruite durant la 2e moitié du 19e siècle, probablement après la démolition de l'église flanquée de l'ancienne halle en 1875, car le nouveau bâtiment comporte une halle qui donne directement sur la place qui la précède, par un ponceau enjambant la rue du Castillou. Elle fut réunie dans le courant du 20e siècle à la maison attenante côté nord. Cette dernière conserve d'importants vestiges médiévaux, notamment en façade (le triplé de baies jumelées à l'étage est une restauration) , ainsi que tout le mur mitoyen, contre lequel est adossé une cheminée dont les jambages paraissent datables des 13e 14e siècles. Des photographies avant restauration montrent que les baies géminées avaient été murées et remplacées par deux croisées et une demi-croisée durant la 2e moitié du 15e siècle. Une porte en arc plein-cintre datable du 17e siècle a pris place dans une des arcades du rez-de-chaussée. Toute la parcelle apparaît construite sur le cadastre napoléonien, à l'exception d'une étroite cour latérale ; la maison est alors en possession des frères Bonnefoux, issus d'une vieille famille de notables de Penne. L'ensemble maison commune avec maison attenante a été largement reconstruit lors du plan de réhabilitation du bourg, dans les années 1979-1980. (s.mcc)

Maison 3 ,rue de Ferracap

Le premier niveau de l’élévation antérieure et postérieure du coté mur de ville sont en pierre calcaire, les autres murs sont en briques de forraine. La façade antérieure est perçée sur le rez-de-chaussée d’ une porte en arc brisé chanfreiné et de deux jours cassés chanfreinés. La logette de cheminée à l’étage  repose sur une corniche en quart-de-rond. L’ élévation latérale gauche présente également les vestiges d’un encorbellement, vraisemblablement une seconde cheminée, à moins qu’il ne s’agisse d’une gaine de latrines.

 

 

Eglise Saint-Pierre-es-Liens

L'église occupe le rebord de l'escarpement dominant le cours du Lot. Les murs romans encore visibles (chevet, mur nord de la nef) , sont en pierre de taille de tuf de moyen appareil, surmontés de brique. Les chapelles sont en moellon de tuf, le clocher-tour en brique et pierre en assises alternées pour la partie médiane, la partie supérieure est enduite. La nef est en berceau, le choeur est en cul-de-four, les chapelles latérales voûtées d'ogives ; la sacristie sud et des réduits prolongeant les chapelles à l'ouest sont aussi voûtés en berceau. 

Cet église se situe au lieu dit '' Port-de-Penne '', et date du XII ème siecle. Elle est de style Romane de part sa simplicité . On peut remarquer cet art, au chevet et sur les parties de la nef .

Elle est construite en tuf, en briques rouges, de forme croix latine à un vaisseau .

 

On peut remarquer des voûtes en berceau plein cintre et des voûtes d ' ogive . On pouvait observer un trou dans la voûte prés de l' arc triomphale, qui servait autrefois d' escalier vers le clocher . Elle a été modifiée au XIXème siecle, avec l' ajout d' une sacristie et d' un nouveau clocher.

 

Patrimoine en Péril !!!

 

 

''Cette église occupe l' extrème bordure du Lot, et de part cet emplacement, il ne serait pas impossible, voir très probable maintemant, que sa présence finisse dans le Lot ! .''

 

 

Chateau de NOILLAC

L'emplacement a dû connaître une occupation très ancienne, et peut-être avoir un bourg médiéval. A l'ouest, une première enceinte barrait le plateau en s'appuyant sur l'écurie actuelle. Devant la façade nord, une seconde cour était délimitée par un mur tiré entre les deux tours carrées du nord faisant saillie. Le château présente une masse à deux niveaux, couverte d'un toit brisé en tuiles. Un donjon ancien, sans doute du 13e siècle, constitue le noyau central. Une salle voûtée plein cintre est accolée au nord, au pied du donjon. Elle a sans doute été complétée au 17e siècle d'un étage. A l'extrémité nord-ouest de ce bâtiment, une tour carrée a été construite en hors oeuvre pour surveiller l'ancienne entrée. A l'est, une seconde tour carrée complète ce premier dispositif. A la Renaissance, une tour hexagonale est créée dans l'angle formé par la saillie des bâtiments pour loger un escalier à vis. A l'est, s'appuyant contre le donjon, est construit un grand corps de bâtiment qui s'ouvrait sur la terrasse. Au sud et à l'ouest, la construction contourne l'ancien donjon et comporte de grandes pièces à plafond à solives apparentes. Plus au nord se trouve la chapelle castrale. Un bâtiment couvert de tuiles canal fait suite à l'église et s'appuie sur deux tours rondes. Une tour carrée avec des pièces intérieures primitivement en coupoles, ferme la première enceinte au nord-ouest. En contrebas se trouve un pigeonnier rectangulaire en pans de bois et briques, construit sur huit colonnes en pierre. A l'ouest, les anciennes écuries ferment l'esplanade. Restaurations au 20e siècle.(s.mcc) 

Couvent des CORDELIERS

Le couvent est situé au débouché du principal accès au bourg de Penne, entre le faubourg de la Recluse et les murs de la ville. L'hospice actuel en occupe l'emprise totale. De l'église conventuelle subsiste le mur nord, dont la face interne en pierre de taille calcaire est visible dans la cour d'entrée. L'ancien bras sud bâti en pierre de taille de tuf comporte 2 travées voûtées d'ogives qui paraissent modernes. La seconde cour recèle une série d'arcades en brique et pierre calcaire, qui semblent des vestiges du cloître.

La deuxième phase constitue l'édification du corps de l'église et de l'ensemble du cloître .

La troisième a consisté à remblayer les alentours de cet édifice au XV et XVI ème siècle . L' ensemble conventuel, est détruit . Il reste néanmoins des vestiges de cet édifice, en se rendant à la maison de retraite, qui a été construite en lieu et place .

Les matériaux utilisés pour la construction sont :

Pierre de taille , de tuf , calcaire , moyen appareil et enduit , tuiles creuses .L' église est en plan de croix latine comportant un clocher, aujourd’hui disparu ,un vaisseau vouté d'ogives, et 6 chapelles .Mes recherches m'ont projeté sur plusieurs hypothèses :

 

Une construction du panneau mouluré datable du XVII ème, d'un autel ou d'un retable .

. Couvent franciscains .

.Le couvent se situe à l'extérieur des remparts au faubourg de la recluse (Barry de Reclusa).

 

L' église aura eu plusieurs modifications :

En 1779 , elle a 160 pans de long sur 48 de larges soit : 35,56 x 10,65 m puis

 

en 1830 : 160 pans de long sur 95 de large soit : 36 x 26 m .

 

 

 

Tour Saint-Michel

Notice ...

BASILIQUE Notre-Dame de PEYRAGUDE

Edifice de style romano-byzantin. Le plan en croix grecque est articulé autour d'une croisée carrée, couverte d'une coupole sur trompes. Le chevet (précédé d'une travée droite) et les bras du transept sont flanqués de chapelles circulaires. L'abside et les chapelles sont couverts en cul-de-four, la nef et la travée droite du choeur en berceau plein-cintre. La couverture en tuiles creuses est à 2 pans sur la nef et la travée de choeur, à croupe ronde sur le chevet, le transept et les 2 sacristies ; le dôme de la croisée et les dômes ovales des chapelles rayonnantes sont en zinc. Une coursière ajourée sur consoles règne au faîte des élévations extérieures.

Cet  édifice se situe au nord de Penne d’Agenais, à flan de colline qui borde le lot au nord.(s.mcc)

 

Histoire

Le nom de Peyragude provient de ‘Pierre aigue’, car autrefois probablement se dressait un menhir à cet endroit. Plusieurs édifices se sont succédés, la Chapelle Notre-Dame de l’Assomption, remonte au XIème siècle, détruit pendant la révolution, reconstruit en 1843 mais a été détruit par la foudre en 1850. La construction actuellement connue, date de 1897, mais faute d’argent le chantier suspendu puis repris en 1935. Mr Gaston RAPIN, architecte a présenté dans son projet un énorme campanile semblable à celui de St Catherine d’Alexandrie de Villeneuve-sur-Lot.U n autre projet à été présenté par 2 autres architectes: Charles BOUILLET et Maurice HENONIN. C’est bien entendu ce dernier projet qui a été retenu

Maison ITALIENNE 26, boulevard de l'horizon

CHATEAU du ROI

Le castrum de Penne, mentionné entre 1065 et 1087, aurait été fortifié par le roi-duc Richard Coeur de Lion, avant de passer avec l'Agenais dans les biens des comtes de Toulouse en 1196. Défendu par le gendre de Raymond VI, le navarrais Hugues d'Alfaro, le "castel" est assiégé et pris en 1212 par les troupes de Simon de Montfort lors de la Croisade albigeoise. Au coeur des enjeux opposant les couronnes d'Angleterre et de France, la forteresse royale, siège d'une baylie en 1271 et dotée d'un châtelain, est mise en défense dès la guerre de Gascogne, dans les années 1290. Ses défenses ont été encore renforcées au moment de la guerre de Saint-Sardos : Penne ainsi défendue en 1324 par le capitaine Arnaud de Durfort et le châtelain Bernard Assaillit fut l'une des rares places agenaises à ne pas être prise par les troupes de Charles de Valois. La forteresse qui constitue alors un des éléments du dispositif défensif, occupe le sommet de l'étroit plateau dominant l'agglomération castrale. Les dispositions médiévales sont méconnues, du fait des démolitions ultérieures : subsiste le socle rocheux lui servant d'assiette, retaillé et divisé en deux parties distinctes séparées par un large fossé. Du donjon dominant une basse-cour avec puits se trouvant en contrebas, restent seulement les bases d'une tour quadrangulaire d'environ 10 mètres sur 8 mètres hors-oeuvre, en pierre de taille de tuf. Cette ensemble correspond à la description qu'en donne au début des guerres de Religion l'humaniste protestant Théodore de Bèze : "ce château qu'on tient avoir été bâti autrefois par les Anglais, est assis au sommet d'un dur et âpre rocher et ne peut être assiégé que d'un côté encore mal aisément, n'étant possible d'y faire aucune tranchée ; outre cela le bâtiment est d'une forte et épaisse muraille bien fossoyée, mais de petit espace au-dedans, avec un donjon assez fort au milieu de la cour". Ce réduit défensif servit de refuge aux huguenots retranchés dans la place lors du siège de Penne par Blaise de Monluc en août 1562. La forteresse, de nouveau fortifiée en 1574, est par la suite progressivement démantelée au début du 17e siècle, puis sert de carrière de pierre aux habitants jusqu'au 18e siècle. Les rochers environnant furent également exploités durant le 3e quart du 19e siècle pour les besoins de la ligne de chemin de fer alors en construction. La basse-cour fut enfin aménagée et aplanie pour permettre la reconstruction de la basilique de Peyragude à la fin du 19e siècle. L'ensemble, couronné d'un calvaire, est aujourd'hui converti en promenades.

Dominant la ville de Penne, il occupe le plateau environnent la Basilique de Peyragude. Il a été détruit sur ordre d' HENRI IV en 1660 .Le château a subi plusieurs remaniements du XII au XVI siècle en raison des sièges de 1212 et 1562 .J' ai pu faire plusieurs recherches et relevés sur le site, et je peux dire :que le château se trouve sur un socle rocheux qui sert de défense naturelle, donc pas de muraille aux alentours sauf devant les puits . Les vestiges visibles aujourd'hui sont les restes du donjon du château . Depuis, j' ai reconstitué d' après mes relevés et textes, la structure du château, elle est semblable au sceaux de PENNE d’ AGENAIS (s.mcc)